Depuis 10 jours, je suis une maman en colère.
Je suis une maman en colère car je suis exaspérée par le manque de considération que l’on donne à certains parents lorsque nous amenons nos enfants à l’hôpital.
Petit récapitulatif : jeudi 28 janvier, LittleR fait de la fièvre et se tient le poignet, je l’amène chez le médecin qui me dit qu’il a surement attrapé un virus mais que la main ne semble pas gonflée. Je le garde à la maison au chaud et mon Loulou a dormi toute l’après-midi. Lendemain, il est chez ma mère car nous avons des obligations : elle m’appelle en urgence en me disant qu’elle amène LittleR à l’hopital car il a hyper mal au poignet. Elle va d’abord à notre hopital de quartier où elle retrousse chemin car il y a minimum 5-6 heures d’attente. On la retrouve donc à l’hopital d’Antony, où ils ont acceptés de prendre LittleR car ça ressemblait plus à un trauma qu’une maladie.
A savoir : cet hôpital n’est pas pédiatrique.
Ils ont fait souffrir mon loulou pour une simple prise de sang, j’ai cru que j’allais tué l’infirmier qui essayé désespérément de trouver la veine de Raff. Je lui ai même posé la question s’il avait déjà piqué des enfants. A mon avis, mon fils était son premier patient. Au bout de 20 minutes d’acharnement sur mon Loulou, il appelle un collègue, qui réussi en 2 minutes.
Résultats : il a bien un virus mais il y a quand même une trace d’inflammation. Bon, je repars avec une ordonnance de doliprane.
Lundi 1er février : LittleR a encore mal, il souffre. La fièvre est bien passée mais il se plaint toujours de son poignet. Nous l’amenons à l’hôpital d’Orsay aux urgences pédiatrique. Nous racontons toutes nos péripéties au médecin, qui décide de refaire passer une radio. Résultat de la radio : il n’y a pas de fracture. Le médecin constate que Raff peut se servir de sa main, je lui explique que oui mais en flexion, il a hyper mal. Elle s’en moque un peu, et me sort : “qu’il a attrapé un virus qui provoque des inflammations aux articulations” “c’est comme le virus du rhume des hanches mais que chez certains bébés, il se manisfeste à d’autre endroit”.
Idiots comme nous sommes, nous la croyons et repartons avec une ordonnance de DOLIPRANE !
Samedi 6 février : dans la nuit du vendredi au samedi, il a pleuré dans son sommeil toute la nuit. Je ne vous raconte pas l’horreur. A 4h du matin, nous lui avons donné un doliprane pour qu’il se calme et se rendorme.
A 16h, après sa sieste, nous le ramenons encore une fois aux urgences car son poignet est devenu bouillant et qu’il a passé sa matinée sur les genoux de son père en se tenant le poignet. Arrivé aux urgences, nous voyons en premier une infirmière, qui le pèse et essaie de voir son poignet. Elle a vu qu’il était légèrement gonflé au niveau du pouce et surtout il a hurlé lorsqu’elle a fait une pression. Nous lui avons raconté notre passif et elle est allé directement voir la pédiatre, qui a eu accès aux radios du second hopital et là verdict : MON FILS A UNE FRACTURE DU POIGNET !!!!!!
A partir de là les choses vont beaucoup plus vite : radio de contrôle puis visite d’un orthopédiste, puis pose du plâtre. En même pas une heure, ils ont soulagé mon bébé….
JE RECOMMANDE à tous, l’hôpital de Longjumeau pour le service Urgences pédiatrique.
Donc oui je suis une maman en colère de l’incompétence de certains médecins qui travaillent dans des services spécialisés pour les enfants.
Je suis une maman en colère car ils ont fait souffrir mon bébé pendant 10 jours en ne voyant pas une des fractures les plus communes chez les bébés : des fractures en motte de beurre.
Je suis une maman en colère : car les médecins ont encore préférés mettre la faute sur le virus qu’il a chopé sans s’attarder sur son poignet.
Je suis une maman en colère car depuis le début je leur explique qu’il a mal au poignet lorsqu’il est en flexion. Mais j’ai l’impression que pour les médecins croire les parents est impensable.
Je suis une maman en colère d’avoir été impuissante face à la douleur de mon loulou, douleur physique mais également psychologique (il ne veut plus voire de blouse blanche).
Je suis une maman en colère car nous avons du faire 1 médecin de ville et 3 hôpitaux pour avoir une réponse.
Je suis une maman en colère car j’ai failli croire aux médecins en pensant que c’était bien un virus alors que mon homme n’a pas lâché l’affaire. Je suis en colère après eux mais également après moi : de ne pas mettre écoutée en tant que maman qui connait son enfant mais d’avoir écouté des bac+10.
Bref, vous l’aurez compris, je suis une maman en colère…