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Entrée à la maternelle : mes angoisses

Entrée à la maternelle :  pas facile de voir son bébé grandir trop vite.

L'école maternelle

Chaque grande étape de la vie de nos enfants, nous marques indéliblement et celle de l’entrée à la maternelle, me procure des insomnies. Je dois avouer que je trouve que mon fils grandit trop vite, où est mon  bébé qui se lovait dans mes bras petits, qui avait besoin que de sa mère pour exister. Je sais, j’étais égoiste car on ne fait pas les enfants pour soi (un peu quand même) et que le voir s’épanouir est ma plus belle réussite. Mais cette entrée à la maternelle est juste stressante et angoissante pour moi.

Pourquoi me diriez-vous ? Ils ne sont pas sucre ces petits ! C’est vrai, vous avez bien raison mais…. oui il y a un mais, j’ai envie que cette entrée à la maternelle se fasse dans les meilleures conditions.

Il y a plusieurs ombres au tableau qui font que mes angoisses sont bien réelles et fondées.

Mes angoisses de son entrée à la maternelle

Angoisse n°1 : interdiction d’avoir la tétine à l’école. Ils acceptent le doudou mais pas de tétine car la maîtresse ne veut pas gèrer des crises du genre “c’est ma tétine” “non, c’est la mienne”… Bref, zéro tétine pour toute la classe de petit. Je trouve cela bien dommage car nos enfants, ont besoin de repères et si cela passe par une tétine pour les rassurer au moment de la sieste, pourquoi les forcer ? Nous sommes donc en plein dans une remise en question : est-ce qu’il va à l’école toute la journée ou que le matin ? Je pense donc qu’il ira à l’école tous les matins jusqu’en janvier et à partir de début janvier, hop il ira toute la journée.

Angoisse n°2 : est pas des moindres. Les repas !!! Il boit encore 4/5 biberons par jour et ne veut pas manger . Quand je dis, il ne veut pas manger, il es capable de se laisser mourir de faim que d’avaler un légume. Bref, le plus dure sera de lui retirer son biberon du midi pour qu’il puisse grignoter son repas. Je sais très bien que les enfants ne se laissent pas mourir de faim mais j’aime pas savoir qu’il n’a rien dans le ventre. Petit on avait pour objectif de le “gaver” pour qu’il prenne du poid maintenant cette obsession qu’il ne mange pas m’hante toujours. Les mères parfaites diront que nous avons mal fait la diversification et que nous sommes trop laxiste sur le sujet. Elles n’ont jamais du avoir un enfant qui ne veut rien avaler et j’avoue que je ne leur souhaite même pas.

Angoisse n°3 : la propreté. Nous sommes en plains dedant. Pour le moment, il accepte volontiers d’être tout nu dans la maison ou avec un petit boxer. Mais il comprend difficilement qu’il doit nous appeler avant de faire dans sa culotte. Il nous appele une fois que l’affaire est par terre et qu’il est tout mouillé. Je pense que c’est la chose qui m’angoisse le moins, je ne doute pas de ses capacités à être propre d’ici peu de temps.

Angoisse n°4 : est s’il se passe quelque chose. Je suis ce genre de mère qui a peur pour son louveteau. S’il se passe un problème, est-ce qu’il m’en parlera ? Sera-t-il aimé ? ou au contraire rejetté ? Pourquoi ? Aura-t-il des amis ? Saura-t-il se défendre ? Au delà des enfants, s’il se passe quelque chose avec un adulte, aura-t-il le courage de m’en parler ? Bref, vous l’aurez compris je flippe grâve à l’idée de voir mon bébé partir dans la cours des grands l’année prochaine.

Pas simple la vie de parents

Vous l’aurez compris, cette rentrée à la maternelle est angoissante essentiellement pour nous les parents. Certains diront que j’exagère un peu mais je vous promets que ce n’est pas facile d’avoir un enfant qui ne mange pas. Je n’ai aucun doute sur la capacité des enfants à s’adaptaient à des situations diverses mais lorsqu’il s’agit de nos enfants, c’est plus compliqué.

Je voulais absolument que Raff aille à l’école toute la journée pour vaincre un peu sa timidité, pour qu’il puisse jouer et s’amuser avec des enfants de son âge, mais je pense que l’essentielle est de suivre son développement. Et si cela doit passer par la case mamie l’après midi durant une période, je n’en vois pas le mal. Car oui, j’ai la chance d’avoir les grand-mères à côté de la maison donc j’ai la chance de pouvoir choisir. Effectivement, si nous n’aurions pas pu, il aurait été à l’école toute la journée et cela aurait été surement plus brutale pour ma petite tête blonde.

Et vous, avez-vous vécu des choses similaires ? Vos enfants étaient-ils tous prêts pour septembre ?

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